Si vous passez entre Antibes et Valbonne dans les Alpes-Maritimes ne manquez l'occasion de voir une ripisylve redevenue proche de ce qu'elle a dû être il y a quelques 200 ans, après que l'on ait laissé recoloniser l'espace cultivé par une nature très pressée de reprendre ses droits.
On y trouve les conditions favorables à ce que la rivière rejoue son rôle d'épurateur naturel, pas de coupes drastiques, un entretien qui permet au sol de ne pas être raviné (le sol n'est jamais mis à nu), les essences locales sont valorisées, le pin y est contenu car trop hégémonique et pas aussi endémique que ce que certains voudraient nous faire croire.
En deux mots c'est un bijou dans un écrin que l'on doit à l'acharnement du conseil général des Alpes-Maritimes que nous profitons, à cette occasion, de remercier car il reste très peu de forêts méditerranéennes qui nous permettent de constater qu'elles sont naturellement majoritairement feuillues, avec des essences résistant particulièrement bien au feu et à la sécheresse.