De la part d'un office soit disant certifié PEFC (mais PEFC certifie les entreprises détruisant les forêts primaires en Tasmanie) et prônant la gestion durable (durabilité des méthodes inadaptées probablement) le discours s'éloigne de plus en plus de la réalité
A en croire le S.N.A.F. (Syndicat National des Agents Forestiers) mis en place au sein de l'ONF, l'Etat Français serait responsable, obligeant les forestiers à augmenter la production de bois.
DES TRAVAUX À MOINDRE COÛT ET PLUS ÉCOLOGIQUES
: C'est possible, la preuve. Les travaux ONF sont si chers que plus ils en font plus il faut couper pour rentrer dans les frais. Un cercle vicieux qui nous coûte très cher.
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J'ai eu l'idée d'aller visiter la forêt du Mans ce week-end. Quelle ne fut pas mon étonnement de ne trouver plus qu'une grande plaine désertique avec deux ou trois arbres qui se battent en duel, qu'on a dû oublier ou pas encore eu le temps de couper. Pourquoi un telle chose ? Quel est l'intérêt pour l'ONF de couper ainsi des hectares de forêt ? Qu'a bien pu devenir la faune ? Et nous, les promeneurs et amoureux de la forêt, que fait-on de nous ? Que va nous laisser l'ONF, des parkings de béton pour nous promener ? Et qu'auront nos enfants plus tard ? Quel est leur avenir devant une telle attitude irresponsable ? La tempète de 1998 n'avait pas assez dévasté nos forêts ? Voilà que l'ONF arrive à faire encore mieux ! Pire qu'un raz de marée...... C'est une honte ! ! ! ! Où est l'écologie là dedans ? ? ? ? ? qu'on m'explique parce que moi je n'y vois que destruction "gratuite" mais avec un "rapport" financier caché derrière bien sûr, comme toujours : l'argent avant tout, qu'importe la population, la faune et la terre ! ! ! ! Comment peut-on détruire ainsi tout un héritage de nature avec sa biodiversité laissé par nos ancètres, siècle après siècle, pour ne laisser que ruine à nous, nos enfants et petits enfants ! On se croirait dans un cauchemar, j'avais 17 ans quand j'ai vu le soleil vert, j'ai comme ce sentiment que ce film n'était pas seulement un fiction mais que grâce à ceux qui nous dirrigent et leur besoin insatiable de "bénéfices" coûte que coûte, on y va droit dans le mur ! Pauvre France, pauvre terre !
La forêt domaniale de Sénart, dans l'Essonne, malgré son statut de "forêt de protection" et l'existence d'une charte forestière de territoire, est également victime des coupes de l'ONF. La tempête de 1999 est ici aussi l'argument avancé, et permet d'effectuer des coupes rases afin de vendre de beaux chênes. Quand on lit sur le site de l'onf que les forêts péri-urbaines sont d'abord destinées à l'accueil du public ! ! ! Il faut aussi écrire au ministère de l'agriculture et à celui de l'écologie (l'onf est sous leur double tutelle), ainsi qu'à l'Inspection Générale de l'Environnement (IGE), à la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF)... Bravo pour vos réactions qui aideront (je l'espère) à protéger d'autres forêts !
Merci de votre soutien. Néanmoins les choses ne sont pas si simples.
Tout d'abord, il n'y a pas plus sourd qu'un ministère, une administration, un département ou une municipalité qui ne veut pas entendre et trouve plus facile de faire une confiance aveugle à un Office qui a toujours fait même si c'est mal, qu'à des associations trop souvent prises pour des amateurs qui n'ont rien d'autre à faire que d'embêter les gens en charge de choses importantes ou même de scientifiques qui s'intéressent à des petites bêtes qui parfois s'attaquent à nos arbres donc à notre marge bénéficiaire.
Deuxièmement dans notre pays ont n'écoute que les gens qui se sont ligués pour devenir une force de poids que l'on se doit alors de prendre en compte (même de mauvaise grâce).
La seule solution, créer des associations pour chaque forêt maltraitée et ensuite se fédérer sur des objectifs communs que nous pourrons faire prendre en compte par le Ministère de l'Agriculture.
Sans cela point de salut et nous continuerons de voir rasées des portions énormes de forêt domaniales sous des prétextes de plus en plus fallacieux (on avait pas vu, on savait pas, on nous avait pas prévenu).
Conclusion : Malgré les bonnes volontés, les exactions domaniales continuent. Nous ne pouvons que les constater, les porter à la connaissance de tous et les déplorer.
Il faudrait savoir ce que cette personne appelle la forêt du Mans ! ! ! ! Autour du Mans il y a plein de forêts comme celle de Bercé, Vibray et d'autres qui ne sont pas des plaines mais des milliers d'hectare d'arbres bien gérer par l'ONF ou des domaines. Il ne faut pas confondre les bois à proximité de la ville qui servent aux loisirs et jogging et ou il y a effectivement des parking aménagés.
Bonjour, Je suis meldois et j'ai découvert cet hiver ce qui est arrivé à la forêt du Mans. Je connais cette forêt pour m'y être balladé dans le passé (2003) et autant dire qu'elle n'était pas en "mauvais état écolgique". J'y avais même pu y observer à l'époque une bondrée apivore. Je suis scandalisé quand l'ONF se justifie d'une telle coupe à blanc en invoquant des raisons écologiques, franchement, j'en éprouve du dégoût. Quand on pense qu'il faut 200 à 300 ans à un chêne pour obtenir une taille identique à celles des arbres abattus en masse et que c'est toute une faune (oiseaux, mammifères, insectes...) qui a dû trouver refuge ailleurs où mourir, alors je dis que par cette gestion irraisonnée, l'ONF n'est plus digne de ce nom. Bel exemple de développement durable !
Bonsoir, j'ai essayé de me connecter sur le site du SNAF ONF, mais l'adresse www.snaf-onf.com ne donne rien qu'une page de site totalement étranger au SNAF. L'ONF at-il réduit le SNAF au silence ? Brrr... quelle époque !
Pour information : l'ONF organise le jeudi 8 mars 2007 à 14h30 une "réunion d'information" sur le parking de l'aire d'accueil de Montlevé : "L'objectif de cette rencontre sera de vous présenter les réflexions approfondies engagées depuis 2000 pour reconstituer dans les meilleures conditions la forêt domaniale du Mans" (sic). Je donne cette information par pur souci d'objectivité, au cas où certains voudraient s'y rendre pour protester (encore qu'un jour de semaine, ça ne peut concerner que des retraités...). Personnellement, je n'irai pas : je ne souhaite pas cautionner par ma présence une opération de pure propagande. On commence par tout détruire, et ensuite on "informe"...
Devant un tel spectacle qui pourrait croire que l'ONF a cherché à « reconstituer dans les meilleures conditions » cette forêt ? C'est ça le résultat de 6 années de réflexion ? Devant un tel spectacle comment pourrions-nous encore faire confiance à cet EPIC chargé de notre patrimoine forestier ? Comment pourrions-nous être rassurés par les explications qu'il donnera ce 8 mars ? Ces méthodes draconiennes résultent de la systématisation de la futaie régulière. Cette destruction brutale de l'ambiance forestière, cette technique « agrosylvicole », sont les signes d'une recherche de gestion à moindre effort. C'est aux associations de protection de la nature à s'unir pour faire front. A elles de rappeler à l'ONF qu'il n'est pas propriétaire de notre patrimoine forestier. Il n'en est que le gestionnaire et il se doit d'être à l'écoute des scientifiques, des naturalistes, de tous ceux qui s'inquiètent de sa gestion brutale. Aussi bien que nous revendiquons le droit d'être émus devant la beauté de la nature, nous nous octroyons celui de condamner fermement ceux qui la saccagent.
Nous avons jusqu'au 8 mars pour faire savoir notre désapprobation à la direction régionale de l'ONF responsable de la forêt du Mans :
ONF - interdépartementale de Fontainebleau 217 bis rue Grande 77300 FONTAINEBLEAU Tél. : 01 60 74 93 50 Fax : 01 64 22 65 46 Courriel : ag.fontainebleau@onf.fr
Le mieux serait que celui qui a vu les dégâts et se sent d'écrire un texte le rédige et le dépose sur ce forum. Le texte pourra être repris par les autres qui l'enverront également à l'adresse ci-dessus. Il est important qu'une partie du texte soit commune afin que l'ONF soit conscient que les gens se sont groupés pour montrer leur désaccord.
vous aurez le soutien écrit d'Inforet et des ABSC (Les Amis du bois de Saint Cucufa dans les Hauts de Seine) qui ont l'habitude des contacts avec l'ONF pour faire valoir les droits des usagers à une forêt qui puisse encore mériter ce nom.
Essayons de trouver les emails des communes concernées, du Conseil Général S&M, de la Diren et des journaux régionaux.
Croyez-en notre expérience, seule la médiatisation fait bouger les élus et l'ONF.
Bonjour, Bravo pour votre texte ! Le 1er février, j'ai envoyé le mail ci-dessous à de nombreux organismes. Parmi ceux qui n'ont pas répondu, figurent entre autres le Conseil Général, le maire de la Pierre Levée, la section socialiste du 77. Entretemps, j'ai appris par la presse régionale que le Conseil général subventionne des voyages d'étude à des collégiens pour aller étudier la déforestation... en Amazonie ! Nous vivons au royaume d'Ubu. Voici donc le mail que j'ai diffusé : "Je vous informe de la quasi disparition de la magnifique forêt du Mans(commune de Pierre Levée, entre Coulommiers et Meaux). Là où,jusqu'à l'an dernier, il y avait de belles futaies, il n'y a plus aujourd'hui qu'une immense plaine, résultat d'une invraisemblable coupe à blanc par l'ONF. Comment une pareille chose a-t-elle été possible ? Qui a pris cette décision ? Qui l'a approuvée ? Qui a laissé faire ? N'y a-t-il aucun contrôle politique, municipal, départemental, régional ou autre sur l'ONF ? L'ONF est-elle un Etat dans l'Etat ? Comment se fait-il qu'aucune information n'ait filtré sur ce qui s'est passé, apparemment dans l'indifférence ou l'ignorance générale ? Comment se fait-il qu'il n'y ait eu depuis aucune réaction d'aucune sorte, à commencer de la part des différentes associations de protection de la Nature ? Comment se prémunir contre d'autres aberrations du même genre dans l'avenir ? Voilà les questions que je me pose, et que je me permets de vous poser... Gag final : l'ONF a construit une belle aire d'accueil, avec carte mensongère de la forêt, belle carte bien verte à l'entrée de ce qui n'est plus qu'un immense désert labouré par les tracteurs. Avec une pancarte "laissez la forêt propre, emportez vos déchets". C'est à pleurer de dégoût et de désespoir." Yves Delaporte Directeur de recherche au CNRS
Je suis vice-président de l'AFLOC ( association des amis des forêts de laigue, ourscamps et compiègne ) dans l'oise et nous rencontrons les mêmes problèmes. Ces 3 massifs sont eux aussi victimes de la gestion commerciale de l'ONF tant sur le plan de la flore ( exploitation intensive sous prétexte de régénération ) que de la faune ( via des plans de chasse conséquents sur les grands animaux). Le plus écoeurant dans l'histoire, c'est qu'elle justifie sa gestion " buldozer" en évocant des raisons écologiques, notamment le dépérissement de certains peuplements de hêtres et de chênes jugés trop agés ou victimes du changement climatique. Pire encore, l'ONF est soutenue par la société de protection de la forêt de Compiègne, présidée par Hugues de Grandmaison, sylviculteur à la retraite. Ce dernier et ses amis ne voient la forêt que comme une culture d'arbres et osent évoquer les problématiques écologiques. Nos interventions dans la presse locale ( dernier article dans l'oise hebdo le 14 février 2007 ) et au sein du comité consultatif de la forêt de Compiègne n'infléchissent en rien la politique scandaleuse et honteuse de l'ONF qui se permet en outre de manipuler le grand public à coup de "mesurettes vertes" et de marketing digne d'une grande multinationale. Elle comprend en outre que "la vue de paysages décharnées peut heurter certaines sensibilités" mais qu'elle oeuvre pour le développement durable et l'avenir de la forêt. Et tout cela biensûr avec la couverture de L'Etat. Nous n'avons pas de mots pour définir notre écoeurement et notre révolte quand nous voyons notre patrimoine dilapidé par des fonctionnaires qui rappelons-le travaillent pour un organisme "à vocation commerciale et industrielle" ( c'est écrit noir sur blanc dans ces statuts).Tout cela je le répète est profondément honteux et ne fait qu'illustrer la situation démagogique dans laquelle vit notre pays. Les occidentaux sont aujourd'hui une honte pour le reste du monde.
Et ils ne sont pas les seuls à souffrir de cette gestion lamentable.
La grande faune, avec des plans de chasse drastiques et inconsidérés, et, pour première victime le cheptel cervidés, est éradiquée par ceux là même qui osent encore véhiculer une image écologique.
Allez, un peu de poudre aux yeux avec :
Des sorties au brame (payantes et stériles), des sorties aux champignons(qui n'enchantent plus personne et payantes elles aussi), sans parler du Comité Consultatif de la Forêt de Compiégne où le staff ONF, sert aux élus, chasseurs et associations qui veulent bien encore les entendre une pédagogie anesthésiante et mensongère, et tout cela au nom du développement durable. Les objectifs financiers n'excusent pas tout et surtout pas les ambitions carrièristes de certains cadres de l'Office. Pascal RENARD
la betise humaine se fait ressentir dans un organisme qui devrait montré l'exemple. cet organisme qui est l'onf n'est constitué que d'incapables et ne pense qu'a l'argent et a son propre intérêt au lieu de protéger les forêts et la nature. je suis membre d'une association qui s'apelle NATURE EN DANGER et jai également constaté un nombre incalculable de papier dans cette magnifique forêt ou de ce qu'il en reste. ces papiers ont été jetés par des gens mais c'est l'onf qui n'a mis aucune poubelle, c'est scandaleux
Concernant les poubelles en forêt domaniale, il est connu que la crasse appelle la crasse. Aussi, un test avait été fait il y a quelques années sur la forêt de Fontainebleau, montrant qu'en supprimant les poubelles, les amoncellements d'ordures diminuaient.
Je m'étais renseigné sur le pourquoi d'une telle chose et c'est la réponse qui m'a été donnée. C'est vrai que globalement, les parkings sont plus propres maintenant, on ne trouve plus des tas d'ordures déposés à coté des poubelles qui sont pleines.
De plus, il faut bien savoir que l'ONF ne met pas des poubelles : c'est le conseil général qui finance ces missions. Aussi avant de lancer des arguments qui seraient susceptibles de se retourner contre vous, renseignez-vous.
suite à l'article du 25 août 2003, la Seine et Marne, poumon vert, et bien je peux vous assurer qu'à ce jour il manque un morceau du poumon vert, que s'est-il passé pour que la forêt du Mans soit si endommagée, on dirait un vrai champ de bataille ! que va-t-il se passer dans les prochains jours ? Va-t-on nous détruire totalement ce qui reste de ce petit bout de forêt ? . Il y a quelques mois cela ressemblait encore à une forêt mais aujourd'hui c'est le coeur serré et les yeux remplis de larmes que j'ai découvert ce carnage. Et l'étang, et la faune, je n'ai pas vu un seul chevreuil aujourd'hui et il m'a fallu arriver jusqu'à l'étang pour entendre les premiers(ET PEU NOMBREUX) chants d'oiseaux ! c'est un spectacle de désolation. Il n'y a pas de mots assez forts pour décrire ce dur spectacle qui s'offre à nos yeux ! Ne détruisons pas cette forêt, s'il vous plaît ! ! ! ! Que l'ONF nous explique ce qu'ils sont entrain de faire de cette forêt
Merci à l'auteur de ces photos et aux quelques explications , je suis arrivée par hasard sur ce site
Ces photos de la forêt du Mans sont un exemple inquiétant de la gestion de l'ONF. Déjà gravement endommagée par la tempête de 1999, cette petite forêt a été transformée, sans discernement, pour faciliter le reboisement, en terrain de culture. Le paysage forestier a été anéanti pour des dizaines d'années, la faune et la flore en place gravement déstabilisées. Les prospections réalisées par l'auteur de ces photos ont montré l'existence d'espèces rares, protégées, pour certaines uniques, dont la survie est malheureusement aujourd'hui menacée. Les espaces boisés de Meudon, et dans l'Essonne le Bois de Verrières, sont également soumis à des coupes draconiennes et des constats analogues nous ont été rapportés . Ces exemples peu rassurants nous obligent à nous interroger sur la qualité de la gestion mise en oeuvre par l'ONF dans ces forêts. Ils confortent notre position en ce qui concerne le Bois de Saint Cucufa noyau du futur Parc Naturel Urbain : obtenir dès aujourd'hui et durablement une gestion en futaie irrégulière, respectueuse de la biodiversité et adaptée à ses 201 ha.
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